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Carnet de course
18 janvier 2016

10 km du 14e (17 janvier 2016)

10 km du 14e 2016 - DSC_6663

 

Longtemps j'ai fait commencer ma "saison" au 1er septembre, suivant en cela le calendrier scolaire. Je considérais l'été comme une période de pause dont le marathon de printemps avait été l'aboutissement. Mais à bien y réfléchir, la vraie "pause" (si tant est qu'il y en ait une), c'est plutôt à la fin de l'automne et au début de l'hiver, après les courses ou le marathon d'automne. Dorénavant, l'été me sert à "faire le plein" d'entrainement pour sa seconde partie de la saison.

Mon ambition (qui a dit obsession ?), en ce début d'année 2016, c'est le 10 km. Et pas qu'en ce début d'année d'ailleurs. Pourquoi ? Ben parce que je n'ai jamais été bon sur cette distance. La preuve, mes meilleurs temps sur 10 km, je les ai réalisés sur des semis ! C'est donc, à mon grand âge, la seule distance sur laquelle je peux battre un de mes records perso. Le souci c'est que pour l'instant, je stagne à pas loin d'une minute, et gagner une minute sur 10 km, c'est pas si simple que ça pourrait en avoir l'air. Donc toujours en quête du Graal, la saison 2016 commence, comme l'année passée par le 10km du 14e arrondissement, grosse course de quartier au parcours pas trop difficile malgré un ou deux coups de culs et faux plats. 

L'ambition est donc double en ce 17 janvier : faire mieux que l'an dernier, ce qui semble jouable car franchement, je n'avais pas été impérial, et si, possible, peut-être pas battre ce foutu record, mais au moins s'en rapprocher. Même si je fantasme sur le fait de battre mon meilleur temps sur la distance mon "PB" comment disent les "runners" fashion), je sais bien que c'est trop tôt en janvier. Par contre je voudrais battre mon meilleur temps récent sur la distance, établie l'année précédente aux 10km de l'Equipe. Ma nouvelle méthode d'entrainement, démarrée en septembre, pouvait peut-être me permettre d'être, dès janvier, aussi performant qu'en juin. 

L'ennui quand on court en janvier, c'est le temps (celui qu'il fait). Froid, pluie, vent, neige, verglas, on peut tout craindre. Et à force de tergiverser, ce qui devait arriver arriva : quand je me suis décidé, les inscriptions sur internet étaient closes. Damn it !, comme dirait l'autreEt là on n'a que soi-même à blâmer !! Coup de bol, cependant : une possibilité de s'inscrire le lundi soir avant l'épreuve à la mairie du 14e pendant une heure… Ouf !! Ce fut fait in extremis.

Le jour de l'épreuve : réveil matinal et frisquet, mais pas de détestable vent froid comme l'année précédente. Erreur à ne pas commettre :

- ne pas arriver trop tard et devoir faire l'impasse sur l'échauffement (un 10 km sans échauffement, c'est pas la peine à mon âge).
- ne pas avoir envie de pisser au moment du départ
- ne pas trop se couvrir sous peine de crever de chaud.

Ambiance toujours conviviale et T-shirt en coton relativement neutre (oui, je fais partie des rares qui ne détestent pas les T-shirts en coton que je mets pour dormir, car les T-shirts techniques, au bout d'un moment tu ne sais plus quoi en faire et où les mettre tellement ils s'empilent dans le tiroir). A un moment je remarque une femme rouquine derrière moi et je remarque que c'est Nathalie Cause Toujours Mauricette, conseillère municipale du 14e, qui vient se montrer, faire son taf de relation publique, quoi. C'est un esclavage volontaire cette vie de femme politique. Je ne l'envie vraiment pas.
Départ un peu bordélique mais une fois qu'on est lancé, on est lancé, à tout allure dans les rue vivants et commerçantes de l'arrondissement. Comme toujours, hormis les quelques familles et amis des participants, les parisiens nous gratifient de leur plus cordiale indifférence voire de leur agacement (un monsieur nous engueule carrément au prétexte "qu'il y a des enfants sur le trottoir"… WTF ?!). Bref Paris, ville en partie peuplée d'un sacré paquet de pseudos intellos de merde, blasés et grincheux, la capitale mondiale qui aime le moins le sport et qui en est très fière.


Deux boucles de 5 km… certains détestent devoir refaire ce qu'ils ont déjà fait, et je dois avouer que franchir la ligne d'arrivée en se disant que "non, ce n'est pas du tout fini, ce n'est que la moitié", c'est un peu désagréable. Mais ça permet aussi de reconnaitre la fin de la course et ses difficultés, et ça c'est pratique.
Un 10 km, c'est une épreuve facile à faire car c'est moins qu'un entrainement, ça ne coute pas très cher et on en trouve partout. Mais qu'est ce que c'est violent, putain. Un jour je tenterai le 5000m pour voir, ça doit être atroce ! :) Ici on n'y coupe pas, à fond dès le départ, à 180 pulsations tout du long même si la poitrine brûle et les jambes se rigidifient. 


Et donc, résultat des et de la course, me direz-vous ?
Ben presque : 6 secondes de plus. Le record récent et le record historiques tiennent toujours.
Mais pas de déception car jamais je n'avais été aussi en forme à ce moment de l'année : 2 minutes et demi de moins que l'année précédentes (où certes j'avais fait n'importe quoi, mais tout de même).

Une bonne façon de commencer l'année.

Sur 10 km, la fête dure peu longtemps et quand on habite à côté, on peut même aller se recoucher après (ce que je n'ai pas fait mais bon, ça m'est déjà arrivé).

 

10 km du 14e parcours

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