Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Carnet de course
15 avril 2015

Marathon de Paris, 12 avril 2015

T-shirt et médaille Marathon de Paris 2015

Que dire cette année de plus sur le Marathon de Paris, sinon rappeler quelle fierté et quelle émotion c’est que de se retrouver sur la ligne de départ et de franchir la ligne d’arrivée ? Indescriptible.

Après une préparation sérieuse autant que mon temps (le libre et celui qu’il fait) me l’a permis, et comme d’hab’ émaillée de tout un tas de pépins physiques et de douleurs diverses et variées, j’ai finalement réussi un truc inédit pour moi depuis environ 13 ans que je pratique cette discipline : courir 3 marathons de suite sans me blesser et sans déclarer forfait. Et rien que ça c’est déjà énorme en soi.

Pour ce qui est de ma forme du moment, elle est assez floue. Mes derniers entrainements étaient très poussifs et mes compets de préparation n’ont pas été démentielles, mais tout cela permettait cependant d’espérer un chrono pas trop loin de mes records et si possible inférieur à celui de Rennes. Résultat ? Ben non, moins bon qu’à Rennes de 5 minutes. Une déception mais pas un Waterloo non plus, ça reste honorable.

La journée avait pourtant incroyablement bien commencé : réveillé comme une fleur, pas fatigué. Petit (gros) dej avalé normalement, à l’heure sur le village départ, temps radieux. Encouragé par tout ça, j’ai sûrement commis l’erreur de partir trop vite, sur les bases de mon sas de départ et pas trop loin de mon record sur l’épreuve, pensant décliner, perdre du terrain mais pas trop. Malheureusement, si je me sentais plein d’énergie, j’ai eu des douleurs musculaires tout de suite, dès le 2e kilomètre. Trop froid, trop vite. D’abord les mollets (le long des tibias), ce qui m’était déjà arrivé à l’entrainement plusieurs fois ces derniers temps, puis aux 2 adducteurs, signe que je ’’piochais’’, en fait. A vouloir m’acharner à suivre ce rythme j’y ai sûrement laissé des plumes. Car si j’ai pu tenir une vitesse conforme à mes objectifs jusqu’au 35e, au milieu de la côte de l’hippodrome de Longchamp : plus de son et plus d’image, et là j’ai sombré et perdu au moins 5 minutes voire 8, peut-être plus. A l’heure actuelle j’hésite encore entre un épuisement ou bien une fringale. Peut-être les 2. Les 7 dernières bornes ont été très laborieuses et assez douloureuses (mais sans commune mesure avec le calvaire de l’an dernier).
Après le denier virage, à environ 150m de l’arrivée, je suis passé à côté d’un jeune gars allongé dans le caniveau, évanoui, je ne sais même pas s’il était conscient. Des spectateurs l’entouraient et lui parlaient. Je pense qu’il a du faire une sorte de la malaise vagal ou une grosse hypoglycémie. Quand on sait que 35 % des participants font leur premier marathon (ce chiffre me parait énorme, à vérifier, donc), cela ne m’étonne pas tellement.
Après la ligne, les jambes tétanisées, j’ai récupéré ma médaille et mon beau T-shirt ’’finisher’’ et je me suis payé une belle barquette de frites mayo : je voulais absolument et symboliquement m’envoyer un truc sans rien dedans de diététique, bio ou light !! Après quelques mots échangés avec des Costariciens, des américains et même des relous, j’ai regagné épuisé mon petit chez moi. Un peu frustré de ma perf, qui aurait pu être meilleure, mais déjà la tête aux prochains défis, et fier d’avoir bouclé mon 10e marathon.

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Carnet de course
Publicité
Carnet de course
Archives
Newsletter
Pages
Publicité