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Carnet de course
5 septembre 2016

Course de la rentrée (15 km), Le Perreux, 4 septembre 2016

Course de la rentée le Perreux 2016

Au début de l'été j'avais découvert, à l'occasion de la Course Royale du Château de Versailles, une distance bâtarde, le 15 km.

Comme ça manque de semi-marathon en région parisienne, en début de saison automnale, j'ai eu envie de re-tester cette distance pour mon retour aux affaires. Direction Le Perreux donc, puisque c'est pas si loin de Paris.

Pour se rendre au départ de la course, il faut s'arrêter au RER Neuilly Plaisance… et quand on sort de la gare, bon, ça fait pas du tout envie, la banlieue dans tout ce que ça a de moins charmant. Architectures déconstruites, ambiance morose accentuée par un ciel bas… mais heureusement, une fois franchies les quelques rues qui mènent au Perreux, là changement de décors : on est dans un quartier des bords de Marne (des gens y font de l'aviron !), pas chic mais presque. Autour du départ c'est l'ambiance typique et chaleureuse des courses de quartier. Ici petite organisation, ni médaille ni T-shirt mais qu'importe.

Un peu d'échauffement (c'est rude de s'y mettre un dimanche matin mal réveillé) et c'est le départ pour 2 fois 7,5 km et d'emblée une interrogation : comment je pars, sur quelle bases, à quelle vitesse. J'ai déjà utilisé cette lapalissade : 15 km, c'est + que 10 et moins de 20… Je prends cependant le parti pris de partir quasiment sur des bases de 10 km avec l'idée que je peux ralentir un tout petit peu la cadence au besoin car mon objectif de chrono le permet. C'était ambitieux et un peu maso car tenir 5 bornes de plus à l'allure d'un 10 km, ou même un peu moins vite, c'est l'assurance de souffrir… d'autant plus que j'avais négligé un détail : 4 côtes assez pentues d'environ 300m que je me suis senti obligé de grimper sans ralentir… j'avoue que j'étais, à chaque fois, pas très frais au sommet.

Je garde de cette course dans les rues pavillonnaires le souvenir d'avoir été à bloc tout le temps et d'avoir été franchement éprouvé physiquement. D'ailleurs ma fréquence cardiaque moyenne est proche de ma fréquence cardiaque maximale. Sans les côtes ça aurait pu être plus simple (et encore, les descentes constituent un temps de repos qui requinque tout de même). Bon an mal j'ai quand même tenu le cap et l'allure, mais ce fut dur ! Au sommet de la dernière bosse, à environ 2 km de l'arrivée, je savais que c'était bon.

Une fois la ligne franchie avec un chrono satisfaisant (je ne peux pas aprler de recourd pour une 2e expérience sur la distance), un petit cadeau : une paire de chaussettes de course à pied. Ca peut paraître un peu cheap comme ça, mais c'est une bonne idée, on en a toujours besoin. J'ai d'ailleurs eu un fou rire incontrôlable à cause de ça quelques minutes plus tard en rentrant chez moi : alors que je m'attardais sur le parcours pour encourager les derniers arrivants, un petit rigolo qui rentrait chez lui lui-aussi a encouragé un groupe de nanas à la peine avec cette phase tellement pleine de second degré : "allez on s'accroche, on va chercher la paire de chaussette !". L'humour sportif est parfois rempli d'une auto-dérision réjouissante. 

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