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Carnet de course
1 juillet 2019

La course des héros (10 km), 23 juin 2019

Pour moi le Parc de Saint-Cloud a toujours été synonyme de Rock en Seine, festival de musique qu'autrefois je ne ratais pour rien au monde (mais ça c'était avant que les propriétaires ne changent et la programmation aussi…). Mais cette année ce ne sont pas les soirées d'automne qui m'attendent mais un (très) chaud matin de juin, car c'est de course à pied qu'il s'agit ! La "Course des héros". Ce n'est pas à proprement parler une compétition (je ne crois même pas que l'épreuve soit chronométrée (et on ne demande pas de certificat médical)), c'est plutôt un prétexte pour recueillir des fonds et des dons pour des associations caritatives, d'ailleurs la principale cible ce n'est pas les particuliers mais plutôt les entreprises qui, en échange de leur droits d'inscription peuvent ainsi faire un peu de team building pour leurs salariés qui participent.

Mais la particularité ultime, c'est surtout que… aujourd'hui ce n'est pas moi qui cours, mais ma chérie. Et pas qu'elle d'ailleurs, mais ça je ne le découvre que pendant la course.

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Une fois arrivés sur le domaine, on se retrouve sur une grande pelouse, où le village départ est organisé avec un podium, des animations et des tentes pour chaque entreprise, façon festoche. Il n'y a pas de retrait des dossards centralisé, chacun  s'adresse au stand de sa boîte pour récupérer son t-shirt (aux couleurs de l'association bénéficiaires du don) et le dossard. Facile. C'est convivial et il y a énormément de monde car il y a 3 "épreuves" : un 10 km, un 6 km (qui est plus une grosse rando) et un 2 km (avec les enfants en général). Le public est très féminin et n'est pas forcément composé de personnes très habituées à courir.

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Le départ est donné à 10 heures et il faut déjà hyper chaud. Ayant l'avantage d'être moi-même coureur, je fonce d'emblée à travers le parcours pour devancer ma coureuse et l'attendre vers le 3e kilomètre et je découvre, en coupant le parcours, que du 1er kilomètre jusqu'au 5e ça monte sans discontinuer, et pas un petit faux-plat :  le 2e kilomètre est même une route en lacets ! On n'est certes pas dans le Galibier mais c'est raide. Je vois les premiers de la course passer et ça me donne envie de me mesurer à eux !

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J'attends une dizaine de minutes au 3e kilomètre, à côté d'une batucada, et je regarde le peloton passer, dans l'ensemble les gens ne sont pas frais. Et soudain : "Jibééééé". C'est… Véro, ma pote. Mais qu'est-ce qu'elle fout là ? Ne m'avait-elle pas dit que ce jour-là elle courait (certes, avec sa boîte) au Bois de Boulogne ? Je m'élance à ses côtés et le lui demande. Sa réponse : "on n'est pas au Bois de Boulogne ici ??". Bon, la géographie parisienne est un peu trop subtile pour quelqu'un de banlieue (ça c'est une blague entre elle et moi).

Peu de temps après je vois apparaître la chérie, qui a la côte un peu en travers mais je la trouve moins crevée que je ne craignais. Elle paraît agréablement surprise de me voir, maugrée un peu contre le dénivelé et je la laisse s'éloigner pour m'élancer vers le sommet de la côte, au 5e kilomètre, où je la retrouve quelques minutes après, en meilleur état (un petit arrêt au ravito a fait du bien).

Le 5e km était tout près du 8e, j'attends donc là que mes désormais deux coureuses, telles le furet, repassent par là après être passées par ici. En face de moi la majorité des coureurs coupe sans vergogne la fin de la dernière côte (cf. photo ci-dessous) pour gagner au moins 200m (dans l'impunité puisque personne ne surveille). Pas terrible.

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Puis je tombe sur Véro. Si tu me lis Véro, franchement tu m'as foutu la trouille ! hors d'haleine, même pas en mesure de me répondre quand je demande "ça va ?", j'ai cru que ça allait finir avec la joyeuse équipe des secouristes cette affaire. Et puis en fait, ce n'était pas vraiment défaillance mais plutôt une bosse grimpée trop vite. Véro s'est mise "dans le rouge" comme on dit. Un coup d'eau, quelques mètres de marche puis une descente et ça repart. Dans la foulée c'est Chérie qui se pointe, très peu de temps après, elle a couru plus vite. Je la trouve assez fraîche étonnamment. Et lucide. On fait 2 ou 300m ensemble et je la laisse poursuivre la fin de son parcours pour foncer vers la ligne d'arrivée où j'aurais pu la manquer dans la masse.

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Les 10 km sous bouclés sous le cagnard, on sait même pas trop en combien de temps, sûrement plus vite qu'à l'entrainement. Véro est clairement déçu par sa course, Mélanie au contraire est enchantée d'y être arrivée sans encombre (et finalement sans trop souffrir). La chaleur et les pentes… pas facile quand même.

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Pour moi ce fut une matinée étrange dans la peau d'un supporter. Ce rôle de soutien m'a beaucoup amusé (j'aime bien jouer le rôle du coach), même si j'aurais bien aimé participer, je pense que je pouvais être pas mal classé. Un jour peut-être… d'ici-là d'autres défis m'attendent.

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