Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Carnet de course
9 septembre 2019

Course de la rentrée (15 km), Le Perreux, 8 septembre 2019

20190908_085553

 

Depuis des semaines je m'entraine plus que je ne me suis jamais entrainé pour le grand défi qui m'attend à l'occasion de ma 100e course. Sauf que voilà, pour arriver à sa 100e course, il faut déjà en avoir fait 99. Et moi je n'en suis qu'à 98 !

J'avais bien pensé anticiper en faisant un 5 km avant l'été, histoire de me débarrasser, et puis je m'étais dit que j'aurais certainement envie, à l'automne, d'une course de préparation. Sauf venu le moment de ladite course de préparation,  je n'en avais plus envie du tout !

Plus de 2 mois que je travaille l'endurance, je ne me sens pas trop de faire une course rapide. Mais je n'ai pas le choix, il me faut une 99e course pour pouvoir faire 100 ensuite à la fin du mois.

Mon  choix s'est logiquement porté sur les 15 km du Perreux , que j'ai déjà faite 2 fois en 2016 et 2018. C'est une petite (environ 300 personnes) course plaisante, en bord de marne et entre les pavillons (j'ai déjà écrit que j'aime beaucoup les rue pavillonnaires des banlieues du Val-de-Marne).

Le matin j'ai prévu large et j'arrive une heure avant. Il y a peu de monde au stand des dossards, idem au vestiaire, nickel, tout va bien. Je peux donc prendre mon temps la tentation de rester au chaud et de ne même pas m'échauffer m'est venue à l'esprit : je suis venu là pour terminer la course, je n'ai pas l'intention de faire un chrono car premièrement je ne me suis pas entraîné pour ça, deuxièmement j'ai une grosse flemme. Mais comme j'ai du temps et qu'il y a du soleil, malgré la température plutôt fraîche, je m'échauffe tranquillement pendant une bonne demi-heure. Je regarde le sprint final du 7,5 km qui précède ma course, c'est dingue comme ça va vite.

Quand vient le coup d'envoi de la course, je suis en milieu de peloton et là où je suis ça part lentement, autour de 6'/km. A peine plus vite que l'allure à laquelle je m'entraine en ce moment. Je trottine avec la masse mais au bout de quelques centaines de mètres, je double, sans même y réfléchir. Je boucle ce premier km en 5'15 et puis je prends un rythme de croisière beaucoup plus rapide. Je ne sais pas si c'est un effet magique produit par le dossard qu'on a sur la poitrine, qui fait renaitre le compétiteur en soi même contre son gré et sa flemme, mais je m'aperçois très vite que presque instinctivement je prends une allure de croisière très élevée. Pas aussi rapide que l'an passé, certes, où j'avais battu mon meilleur chrono, mais pas trop loin. Arrivé à la première des 4 côtes, je me dis que je vais lever le pied… ben non, c'est grisant de double une vingtaine de mecs. Et comme ça jusqu'au bout. Je me suis demandé si j'arriverais à tenir une allure rapide comme ça alors que je n'ai pas couru vite depuis des semaines… et bien oui j'ai tenu. J'ai un peu forcé sur le moteur vers la fin mais sans que ce soit une souffrance démesurée. Le dernier km j'étais un peu à bloc, je n'ai pas pu accélérer contrairement à 2 ou 3 gars qui m'ont doublé alors que je les avais dépassés dans la dernière bosse. Pas grave. Je passe la ligne avec certes mon plus mauvais chrono sur la distance, mais compte tenu du fait que je n'étais non seulement pas venu pour ça, c'est plutôt encourageant et aussi rassurant car aucune douleur durable ou inquiétante n'est venue me perturber.

Mission accomplie et avec les honneurs. Prendre le départ d'une course sans se donner à fond, ce n'est pas vraiment respecter le sport, finalement. L'honneur et sauf et je peux sereinement "rêver plus grand".

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Carnet de course
Publicité
Carnet de course
Archives
Newsletter
Pages
Publicité