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Carnet de course
9 mars 2015

Semi-marathon d'Antony, 8 mars 2015

 

Semi-Marathon d'Antony 2015

Après un mois de février sans compet’ (afin d’éviter les épreuves fréquentées par des gens que je n’ai pas envie de croiser) mais pas sans entrainement, il faut quand même tester que tout va bien.

J’ai décidé qu’à partir de maintenant je boycottais le Semi-Marathon de Paris, et pour plusieurs raisons. La première c’est que c’est trop cher : 50 € minimum pour un semi, non mais ils se foutent de la gueule de qui ? En plus une épreuve embouteillée, où il y a trop de participants et qui globalement se déroule… à Vincennes !!! Donc pour moitié moins cher je me suis rabattu, le même jour, sur le Semi–Marathon d’Antony que j’avais déjà fait en 2010. Et ce au dernier moment, car depuis 10 jours des douleurs aigues (toujours d’origine posturales) un peu partout au pied et à la cheville (à droite) me causaient du souci. Je me suis donc décidé le jour même.

L’avantage de cette course, c’est qu’elle a lieu l’après-midi, et ça c’est très bien pour moi qui ne suit pas du matin, ça remplace agréablement ma sortie du dimanche (et c’est le même jour que celui de Paris). L’inconvénient est double : le beau temps (plus de 20°C) a fait venir du monde et l’organisation était purement et simplement débordée (je n’ai même pas pu avoir de T-shirt, rupture de stock). Le second c’est le parcours lui-même : s’il n’est pas désagréable d’un point de vue environnement, il est assez dur avec une bosse difficile et longue.

La dernière spécificité c’est que c’est trois boucles de 7km. Certains n’aiment pas, moi j’aime plutôt bien, ça permet d’anticiper les difficultés.

Finalement peu handicapé par mon pied droit, j’ai fait une course correcte (après avoir franchi le dernier la ligne de départ !) même si j’ai manqué de jus. J’ai été un peu gêné par la chaleur. C’est difficile de s’étalonner sur un parcours du comme ça, mais j’ai tenu à faire un peu mieux qu’en 2012 (une minute de mieux, j’y ai mis un point d’honneur !). Par contre, au 2e passage sur la ligne, je me suis fait doubler par le vainqueur qui lui avait fini. Ca fout un coup dans la gueule, ce genre de truc : le mec me met 7 km dans la vue... 

Pendant la course j’ai ressenti une espèce de nostalgie de mon adolescence : ces rues pavillonnaires m’ont rappelé le décor de mes jeunes années (et de mes moins jeunes années aussi vu que c’est dans ce genre d’endroit que je me suis entrainé pendant toutes les années 2000). Et puis il y a les nanas... C’est peut-être moi qui délire, mais les filles des pavillons… je ne sais pas comment le dire mais j’ai l’impression qu’il y a une particularité de ces banlieusardes des beaux-quartier, un look, une allure… bref… une nostalgie pas déplaisante, mais au final peu d’enseignements sur mon état de forme.

Globalement, mon entrainement hivernal n’a pas été correct. J’ai fait ce qu’il fallait (et même plus) en terme de quantité, mais l’hiver je cours trop vite, j’ai froid, j’y vais souvent en me forçant. Et puis ces satanés bobos… Ce pied qui m’a empoisonné pendant trois semaines, tout d’un coup, n’a plus fait des siennes… remplacé par l’arrière du genou (on appelle ça le creux poplité). Et là c’est musculaire. Enfin je crois, la kiné n’a jamais été foutue de m’expliquer. Ma posture et les efforts consentis fatiguent les muscles des cuisses et des mollets, et ça tire sur l’arrière du genou… Enfin je crois.

Ca fait mal mais ça n’immobilise pas. Donc tant qu’il y a de la course, il y a de l’espoir.  

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