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Carnet de course
8 octobre 2016

Foulées du Luxembourg, 10 km (25 septembre 2016)

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Après un bon été de préparation et un 15 km au Perreux où la mission fut accomplie mais péniblement du fait d’un parcours un peu difficile, me voici de retour autour du Jardin du Luxembourg, dans mon 6e arrondissement chéri, pour une course qui m’avait beaucoup plus en 2014.

Le but ? Me tester car honnêtement, je ne sais pas trop où j’en suis. D’un côté j’ai fait du super boulot de cardio en salle, mais de l’autre je me sens fatigué (notamment par le boulot) et je cours assez peu et parfois je crains que ce ne soit pas assez.

Cette course n’est pas un 10 km comme les autres : il n’y a quasiment pas un mètre de plat : 1 km et demi de faux plat descendant puis autant de faux plat montant et on recommencer comme ça 4 fois (d’ailleurs je me suis aperçu pendant la course que c’était 4 fois et pas 3, ce n’est pas la meilleur surprise qui soit).  Mais j’aime bien cette formule, ça permet de lâcher les gaz dans la partie montante et de récupérer dans la descente sans perdre de temps.

Cette année, vu le contexte anxiogène, certaines courses ont été annulées. Fort heureusement, Les Foulées du Luxembourg ont été maintenues mais malheureusement amputées des petites distances, seul le 10 km a été organisé. Raison de plus pour ne pas se dégonfler, histoire de faire honneur aux courageux organisateurs.

Joli temps ce 25 septembre, soleil, température agréable. C’est un bonheur d’avoir la route à soi dans ce quartier chic et majestueux.

Après m’être échauffé correctement pas loin d’une demi-heure, je m’élance vite dans le premier faux plat descendant, sans vraiment savoir si je vais tenir à cette cadence, nettement plus élevée que les bases de mon record du mois de mars. Et à ma grande surprise, au bout de 2 km, je me rends compte que oui, j’arrive à garder l’allure, et qui plus est sans véritablement souffrir. A la Solirun’, ça avait été un martyr de tenir la cadence. Ici non. Concentré, en plein effort mais avec toujours la tentation de n’être qu’à 99 %. Je n’ai même pas le souvenir d’avoir été doublé pendant toute la course (pas comme il y a 2 ans où je vainqueur m’avait pris un tour au km 7)). Du coup à force d’aller vite, de monter à fond, de récupérer dans la partie descendante, je m’aperçois au 9e km que je peux battre mon record, mon ’’PB’’, comme disent les runners fashion. Du coup je fais les derniers 1000m en me mettant le cul par terre (dans le 10e km, quand même, on est rarement frais), je serre les dents dans la dernière montée et je passe la ligne en m’arrachant… : record personnel battu de 9 seconde !!Whaou !! Si je m’attendais !!... Incroyable ce record qui me tombe dans le bec alors que cette course n’était même pas un objectif.

Après la course je bois un coup, je prends un ou deux selfies avec ma médaille pour immortaliser mon succès, je prends même ma montre en photo avec le temps… mais… attendez, c’est quoi ce chiffre des secondes là ? Ce n’est pas 52s, c’est 22 !! Je n’ai pas battu mon temps de 9s, mais de 39s !!! Je n’ai pas battu mon record, je l’ai pulvérisé !!!

Alors là c’est le rêve éveillé !

Après la Solirun’, j’avais dit « ma saison est d’ors et déjà réussie », ben là je confirme. Quels que soient mes futurs résultats de l’année, ce second record personnel est un couronnement aussi inattendu que spectaculaire de l’excellent travail que je fais à l’entrainement. No pain, no tartine, comme dirait l’autre ! :)

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